Championnat de France Trail pompier à Saint Lary Soulan et Spartan Race Esterel by Raphaël !

15 septembre : championnat de France de trail pompier à Saint Lary Soulan !

Quitte à traverser la France, je décide de prendre le 40 km avec 2600 m de D+, ouvert à tous, qui promet de beaux paysages et une distance qui m’est accessible.

La course débute dans ce petit village au milieu des montagnes pyrénéennes. Le départ est rapide, mais je laisse partir la tête de course. Je me retrouve autour de la 15e place. Au bout de 3 km, une très grande montée : plus d’un kilomètre vertical de D+ en 10 km, puis une grande descente… Autant dire que les jambes ont été mises à rude épreuve. J’en profite pour grappiller des places sur les portions techniques.

En haut de la seconde grosse difficulté, arrivé au ravitaillement, quelqu’un de l’organisation m’apprend que je suis 3e, et j’entends également qu’un participant s’est perdu devant moi. Je suis agréablement surpris par ma place, et ça me booste. Je me sens bien, personne derrière moi, mais personne devant non plus. Toujours dans l’euphorie de ma position, je descends en m’accrochant malgré les douleurs qui commencent à apparaître. Je ne vois plus de balise, repensant au participant perdu, et il me semble entendre au loin des sifflets. Je ne vois pourtant toujours pas de balise. Au bout d’environ 500 m, je décide de faire demi-tour, de tout remonter, près de 100 m de D+ selon ma montre… Et là, j’aperçois en haut deux personnes passer… Je suis dégoûté. Je repars énervé, réussis à les rattraper et les dépasser. Dans la descente finale, ils me redoubleront.

Je termine en 5h27, avec 40 minutes de retard sur le 1er. Je finis donc 5e au scratch et 2e senior. Malgré ce désagrément, je suis content du résultat, du parcours magnifique, et des bonnes sensations. Un sacré week-end entre copains !

5 Octobre 2024 : Spartan Race Esterel à Saint Raphaël !

3 semaines plus tard, j’avais une Spartan Race, une course qui me tenait à cœur et qui me correspond un peu plus au vu de ma morphologie. Il faut une bonne base de trail, une bonne technique et un peu de force. Fini les corps longilignes et athlétiques sur la ligne de départ qui font peur à tout le monde !

Une ambiance de folie sur la ligne, les « élites » sont partis depuis 15 minutes. Ensuite, ce sont les catégories compétitions par âge qui s’élancent. Je pars dans la 3e vague après la catégorie 25-30 ans.

Course de 21 km avec 30 obstacles : j’en réussis 22 et prends 8 pénalités, comme porter des chaînes de marin, des seaux remplis de sable et de cailloux, avec à chaque fois un tour de 100/200 m… Épuisant et frustrant quand tu échoues de peu à un obstacle. Mais il fait super beau, et je rattrape les petits jeunes et certains coureurs « élites ». Ça fait du bien !

Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi physique. Je termine les 21 km (22,6 km sur ma montre) épuisé, avec des crampes aux mollets et aux ischios, comme j’en ai rarement eu… Je prends même le temps de m’arrêter quelques secondes pour les étirer alors qu’il me reste 1 km.

Le résultat est encore là : 9e au scratch et 1er dans ma catégorie d’âge. Je réussis enfin à monter sur un podium 😁😁 et à récupérer une petite médaille supplémentaire.

Super course également, avec de très beaux et divers obstacles et agrès. Je recommande ce genre de course, qui ressemble plus à un défi sportif qu’à un objectif de temps !